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24.11.2008
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02.02.2009

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· Les hommes politiques se prennent pour des hommes de médias!
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Les chefs d'Etat ont- ils vraiment le choix?

Publié le 02/02/2009 à 12:00 par interface2000
[b]Réunis à Addis Abeba au Soudans dans le cadre du 12e sommet des chefs d'Etat et de gouvernemnt de l'UA, les leaders africains ( du moins ceux qui y sont) les leaders africains ont fait bloc derrière le président soudanais' Omar el- Béchir, poursuivi par la CPI pour divers crimes au Darfour. Une position qui, en principe, ne devrait surprendre personne quand on sait ce qui attend chacun de ces "petits rois" après leur règne, si d'avanture ils adoptaient une position contraire.

Ainsi donc, ils l'ont fait! C'est ce que tout homme averti de la question dirait. En effet, depuis l'inculpation de l'homme fort du Soudan, les les langues se sont souvent déliées. On a souvent vu certains hommes politiques s'afficher pour dire que la CPI ne s'en prend qu'aux dirigeants des pays pauvres. Ce qui, dans une certaine mesure, est fondé. Les cas des charles Taylor et des chefs rebelles de RDC, Sierra Leone et autres Rwanda, Burundi, sont là pour confirmer. Mais est- ce une raison suffisante pour soutenir unanimement le dirigeant soudanais? A notre avis non.
Omar el- Béchir mérite peut- être qu'on le soutienne effectivement. Il est le chef d'un Etat africain. Son pays se trouve dans un engrenage depuis quelques années déjà, avec ces rebelles qui lui donnent des insomnies. D'où on peut lui concéder le fait de ne pas avoir trop le choix. Et puis il y a des chefs d'Etat qui ont peut- être fait pire, mais sur eux la fameuse CPI a expressément fermé les yeux. On pense notamment à l'ex- président américain George Bush, avec sa boucherie en Irak, des dirigeants israéliens qui ne sont pas du tout des saints. On comprend, c'est révoltant, mais tout de même!
Mais voyons la position des dirigeants du continent sous un autre angle. Supposons qu'effectivement le président soudanais soit jugé par la CPI et condamné. Cela constitue du même coup un précédent qui ouvre la porte à bien d'autres poursuites possibles. En effet, combien sont ces chefs d'Etat africains qui sont propres. A notre humble avis, pas beaucoup. Ils ont presque tous les mains tâchées de sang. Ce sont des dictateurs d'un type nouveau. Ils tuent leurs compatriotes chaque jour. On nous dira peut- être que ce n'est pas visible. Mais jusqu'à quand doit- on attendre? Que tout le monde soit tué avant de réagir?
En plus la CPI devrait également inclure dans ses textes la possibilité de poursuivre les gens coupables de crimes économiques. Là au moins, personne ne s'en pleindra!




Les hommes politiques se prennent pour des hommes de médias!

Publié le 23/01/2009 à 12:00 par interface2000
POLITIQUE ET DROIT DE L’INFORMATION








Déclarations des hommes politiques sur la presse
Janvier à juin 2007





Membre du Groupe :
ZIDA/ KANKYONO Hortense
SOURA Yaya
NITIEMA Boukary





Introduction


Dans la vie des hommes en général et dans la conduite du processus démocratique en particulier, l’information ne laisse personne sans réaction. Les acteurs de la vie politique, pour ne parler que d’eux, se sentent constamment concernés ou interpellés par le contenu des publications de la presse écrite et audiovisuelle. Ils le montrent par des réflexions, observations et autres déclarations. Il suffit de parcourir les colonnes des journaux et les productions audiovisuelles pour se rendre compte du regard que ces hommes qui gouvernent la citée ou qui y aspirent portent sur la gestion de l’information.

Méthodologie

Pour nous en donner une idée, nous avons procédé à une collecte de données relatives aux déclarations faites par les hommes politiques sur la presse. C’est ainsi que nous avons feuilleté les journaux (toutes parutions confondues) et consulté les émissions des radios et télévisions. Nos recherches ont porté sur une période comprise entre janvier et juin 2007, soit une période de six mois. Pour répertorier les données, nous avons visité les documentations des différents organes de presse écrite, de radio et de télévision. Nous avons également sollicité les archives du Conseil supérieur de la Communication, organe de régulation de l’information (sans succès, devons nous dire en passant). Nous avons aussi visité la bibliothèque nationale, la bibliothèque de l’IRD. Les archives du directeur du CFPI nous ont également été d’un grand apport.

Difficultés

La problématique de l’archivage au Burkina reste posée et préoccupante. Ce travail effectué nous l’a encore une fois rappelé. Nous avons été confrontés à la difficulté de trouver dans certains organes de presse écrite, notamment Sidwaya et San Fina, des collections de leurs publications. En outre, les collections existant dans certaines bibliothèques se sont avérées incomplètes. La bibliothèque nationale, qui nous a donné le plus de satisfaction, gagnerait à revoir et à affiner sa stratégie de collecte, le principe du dépôt légal ne fonctionnant pas parfois. Le résultat en est qu’elle présente des collections incomplètes à ses usagers.

Si le problème est crucial pour la presse écrite, il l’est davantage pour l’audiovisuel. Au delà d’un mois, à fortiori d’un semestre, il est difficile, voire impossible de trouver, de visionner ou écouter des productions de la RTB ou d’autres organes audiovisuels. Nous avons pu toucher du doigt cette réalité. Aussi, sommes nous conscients des limites et insuffisances que comportent nos données. Mais même partielles, elles permettent une lecture croisée qui offre une photographie des visions et orientations diverses qui influencent la politique de l’information au Burkina Faso.

Le tableau qui suit présente les résultats de nos recherches sur ces déclarations pendant la période indiquée plus haut.


N B : La qualité des personnalités politiques citées ici tient compte de ce qu’elles étaient au moment où elles faisaient ces déclarations. C’est ainsi qu’on retrouvera, par exemple, Paramanga Ernest YONLI comme Premier ministre, alors qu’il ne l’est plus aujourd’hui.
























Titre de l’article contenant la déclaration
Circonstances de la déclaration
Auteur de la déclaration
Déclaration ou allusion à la déclaration
Références
Commentaires
Week-end studieux et d’agrément de l’UNDD Présentation de vœux de l’UNDD à la presse








Me Hermann YAMEOGO (président de l’UNDD) « Ils (les journalistes) sont les templiers de la démocratie ». propos rapportés par le reporter. San Fina N° 337 du 22 au 28 janvier 2007
P. 7 A travers ces propos, le président de l’UNDD considère les journalistes comme étant les témoins de la démocratie et rejoint par là l’idée selon laquelle la presse, et les journalistes, constituent les témoins privilégiés de l’histoire.


Présentation de vœux de l’UNIR/ MS à la presse :
Un appel à plus de liberté Présentation de voeux de l’UNIR/ MS à la presse
Me Bénéwendé S. SANKARA (président de l’UNIR/ MS) « La presse est le thermomètre de l’état de santé de la démocratie. Il est impératif que nous combattions tous ensemble le recule démocratique qui se traduit par un durcissement progressif face à la liberté de la presse et vis- à- vis des journalistes ». Sidwaya N° 5808 du 25 janvier 2007
P.4 Me SANKARA appréhende la liberté de la presse. Cette vision globale de la presse s’inscrit dans la doctrine libérale, car pour l’auteur de la déclaration, les journalistes doivent pouvoir s’exprimer librement.









Présentation de vœux de l’UNIR/ MS à la presse :
Un appel à plus de liberté Présentation de voeux de l’UNIR/ MS à la presse
Me Bénéwendé S. SANKARA (président de l’UNIR/ MS) « Il (le gombo) aliénera avec la "perdiémite ", la plume et le journalisme si le journaliste lui- même n’est pas protégé dans l’exercice de sa noble profession ». Sidwaya N° 5808 du 25 janvier 2007
P. 4 Ici il est toujours question de la liberté de la presse, mais une liberté cette fois économique. Me SANKARA estime qu’il faut mettre les journalistes à l’abri du besoin afin qu’ils ne soient pas manipulables. C’est le problème de la libertée psychologique qui est donc posé.
Stratégie de communication à l’UNDD : Le FOCAL comme alternative 2e forum de communication alternative (FOCAL) à Koudougou Me Hermann YAMEOGO (président de l’UNDD) «Les FOCAL s’expliquent par la gestion déséquilibrée des opinions par les médias, surtout ceux d’Etat qui restent scandaleusement la propriété du pouvoir et du clan présidentiel » Sidwaya N° 5812 du 30 janvier 2007
P. 4 Cette déclaration évoque le droit des citoyens à l’information, une information équilibrée et valable et s’inscrit dans la doctrine de la responsabilité sociale de l’information.
Bernard Lédéa OUEDRAOGO :
On m’a reproché d’avoir appuyé l’ADF- RDA Invité de la rédaction le 16 janvier 2007 Bernard Lédéa OUEDRAOGO (député CDP) « Je dis du bien de la presse, mais je dis du mal de certains journalistes. Je n’ai pas peur de la presse. Elle peut raconter ce qu’elle veut. Mais écrire vrai ». Sidwaya N° 5815 du 02 février 2007
P. II à VII L’auteur de cette déclaration affiche une vision ambivalente guidée par ses intérêts personnels.
Radio des Ecoles :
Le ministre KAHOUN en studio En visite dans les locaux de la Radio des Ecoles Joseph KAHOUN (ministre de l’Information) « C’est facile d’être journaliste quand on aime ce métier, quand on cherche à se cultiver surtout par la lecture, à être curieux ….Avec ces qualités, si l’on a la vocation de journaliste, on peut réussir sa carrière. Il faut surtout une solide culture générale».
Sidwaya N° 5849 du 15 mars 2007
P. 15 Cette déclaration donne beaucoup plus le point de vue d’un professionnel des médias que d’un homme politique. Ce point de vue renvoie à la doctrine libérale de l’information car apparemment tout le monde a accès au métier.
Discours sur la situation de la nation Le Premier ministre devant les députés pour le traditionnel discours sur la situation de la Nation Paramanga Ernest YONLI (Premier ministre) « Tribune d’expression des courants de pensées qui traversent notre société, la presse est aujourd’hui un véritable espace de débat citoyen ». Sidwaya N° 5862 du 30 mars 2007
P.18 Cette déclaration de Paramanga Ernest YONLI s’inscrit dans une vision libérale de la presse. Toutefois, en précisant que la presse est aujourd’hui un véritable espace de débat citoyen, il tente de faire croire que cela n’était pas le cas « hier », sous d’autres régimes notamment.



Election législative du 6 mai 2007 :
Le CSC met en garde les médias qui enfreindront aux règles Rencontre avec les patrons des organes de presse en prélude à l’élection législative du 6 mai 2007.
Luc Adolphe TIAO (président du CSC) « Nous ne souhaitons pas arriver à des sanctions à l’endroit des organes de presse burkinabé… comme cela a été le cas au Bénin ».












Sidwaya N° 5867 du 06 avril 2007
P.2 Cette déclaration rappelle un régime policier et des actes qui confinent à la doctrine autoritaire où l’information est rigoureusement contrôlée.
2e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) : La liberté d’expression, fondement de la démocratie Cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP). Rock Marc Christian KABORE (président de l’AN) « Les journalistes doivent éviter de céder à la dérive en se détournant de la manipulation ». Sidwaya N° 5871 du 12 avril 2007
P.21 L’auteur de cette déclaration reconnaît que les hommes des médias sont sujets à la manipulation.

Indépendance de la presse :
Le FILEP fait des propositions Cérémonie de clôture de la 2e édition du FILEP
Adama FOFANA (ministre charge des Relations avec le Parlement) « La liberté de la presse requiert une bonne situation économique des medias. L’Etat, les partenaires de la presse et ses acteurs pourraient, de ce point de vue, soutenir les medias en les aidant, notamment dans la production, la distribution des journaux, et la règlementation de l’accès à la manne publicitaire ». Sidwaya N° 5874 du 16 avril 2007
P.38 Cette déclaration s’inscrit dans la logique de la doctrine de la responsabilité sociale qui recommande fortement l’aide de l’Etat à la presse.
Seulement, à la fin on constate une certaine restriction quand il parle de la réglementation de l’accès à la manne publicitaire. Cette soi- disant réglementation, si elle n’est pas faite par les professionnels des médias eux-mêmes pourrait nous ramener directement à la doctrine autoritaire de l’information.

Galian 2007 :
Beaucoup d’appelés, très peu d’élus Président de la cérémonie des prix Galian 2007 Paramanga Ernest YONLI (Premier ministre) « La presse burkinabé occupe une place de choix au classement continental et il lui incombe d’honorer ce rang par un travail de qualité ». Bendre N° 447 du 11 juin 2007
P.2 Le Premier ministre, par ces propos, fait une déclaration somme toute politique, étant donné qu’elle ne se fonde, à priori, sur aucune donnée scientifique.

Les éditeurs de presse au rendez- vous Cape Town Un journaliste revient sur des propos de certains « prédateurs » de la presse lors d’une rencontre entre dirigeants politiques et éditeurs de presse Cape Town en Afrique du Sud Yaya JAMMEY (chef de l’Etat gambien) « Le monde entier peut aller au diable. Si je veux interdire un journal, je le ferai ». L’Evénement N° 118 du 25 juin 2007
P.2 C’est une déclaration digne d’un régime autoritaire. Pas étonnant que dans ce pays (la Gambie), la presse soit muselée.

Les éditeurs de presse au rendez- vous Cape Town Lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre de Cape Town entre les dirigeants politiques et les éditeurs de presse Thabo M’BEKI (président sud- africain) « Le problème de la liberté des médias à travers le continent est un problème important… ce qui justifie l’instauration de dialogue entre les rédacteurs en chef des organes de presse et les dirigeants politiques ». L’Evénement N° 118 du 25 juin 2007
P.2 Contrairement à son homologue gambien, le président sud- africain, à travers cette déclaration, se prononce pour une presse libre. Il affirme ainsi sa volonté d’instaurer sur le continent une doctrine libérale, qui peut être le point de départ de la doctrine de la responsabilité sociale, sait-on jamais.

Radio municipale :
« Pour ne pas perdre le pouvoir » Inauguration de la Radio municipale de Ouagadougou Simon COMPAORE (maire de Ouagadougou) « Il s’agit de communiquer en agissant, et d’agir en communiquant, car on n’a pas envie de perdre le pouvoir ni de tromper les citoyens ».




Observateur Paalga N° 6901 du 07 juin 2007
P.26 A travers ces propos le maire établit un lien entre pouvoir et communication et inversement. En d’autres termes, en contrôlant l’information, le maire pense pouvoir contrôler le pouvoir.

Radio municipale de Ouagadougou :
Tertius ZONGO en studio Lors d’une visite dans les locaux de la Radio des Ecoles. Tertius ZONGO (Premier ministre) « Cette radio vient donner la parole aux populations. Elle permet leur plus grande participation à la gestion de la commune... Au- delà de la communication cette radio de proximité constitue un outil de développement ». Observateur Paalga N° 6906 du 14 juin 2007
P. 10 Ces propos du Premier ministre donnent une perception renvoyant à la doctrine de la responsabilité sociale, puisqu’il affirme qu’elle « vient donner la parole aux populations ».

Audience aux responsables des médias :
Conférence de rédaction chez Tertius Les responsables des medias reçus en audience par le Premier ministre
Tertius ZONGO (Premier ministre) « Je connais le travail que vous faites et j’apprécie cette liberté de ton, même si ce qui se dit ou s’écrit peut parfois être blessant ». Observateur Paalga N° 6909 du 18 juin 2007
P.3 Cette déclaration du Premier ministre qui loue les mérites de la presse, cache difficilement un agacement face à un certain contenu qualifié de parfois blessant.
UNDD Koudougou : Voeux de Hermann Yaméogo aux médias Lors de la présentation des voeux de l’année 2007 de l’UNDD aux médias à Koudougou Me Hermann YAMEOGO (président de l’UNDD) « Dans la reconstruction du pays, les hommes de médias sont des artisans de premier choix. Car ils constituent le miroir de la société. C’est par eux qu’on impulse le changement dans le pays ». Le Pays N°3795 du 25 janvier 2007
P. 24
Me Hermann Yaméogo à travers ces propos met en exergue la contribution des journalistes dans le développement du pays en tant qu’acteurs.
UNDD Koudougou : Voeux de Hermann Yaméogo aux médias Lors des voeux de l’année 2007 de Hermann Yaméogo, président de l’UNDD aux médias à KOUDOUGOU Me Hermann YAMEOGO ( président de l’UNDD) « A partir de Koudougou, la presse peut développer des initiatives pour le changement et non pas seulement à partir de la capitale ». Le Pays N°3795 du 25 janvier 2007
P. 24
Ces propos de Me Hermann Yaméogo reflètent la nécessité de rendre l’information disponible à tous les citoyens à travers tout le pays. On est en présence d’une vision influencée par la doctrine de la responsabilité sociale.
Halidou OUEDRAOGO : "Le Collectif ne peut pas mourrir" Dans d’une interview accordée aux journalists des éditions Le Pays le 13 mars 2007 Halidou OUEDRAOGO (président du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques). « Il faut définitivement que les gens comprennent que le journaliste est au service de tout un chacun. Même si tu lui donnes à manger, il est la fenêtre des sans- voix ». Le Pays N°3830 du 16 mars 2007
P. 34
Cette déclaration de Halidou OUEDRAOGO rejoint la doctrine du droit à l’information.
Les félicitations de l'ambassadeur Mogens PEDERSEN aux Editions "Le Pays" Lors d’une visite le 4 juin 2007 aux Editions "Le Pays" Mogens PERDERSEN (Ambassadeur du Danemark au Burkina Faso) « Je vous félicite pour tout le travail et l'effort que vous faites pour promouvoir une presse indépendante, tant importante pour la démocratie ». Le Pays N°3886 du 08 au 10 juin 2007
P. 31
Les propos de l'ambassadeur s’inscrivent dans la vision de la doctrine du droit à l’information. Le Danemark étant un pays profondément attaché aux valeurs de la démocratie, on comprend aisément le sens de ces propos qui mettent bien en évidence l’important effort que cela coûte aux acteurs des médias que sont les journalistes.

Les responsables de médias à Tertius ZONGO : "Vous ne serez pas toujours caressé dans le sens du poil". Les responsables de medias reçus en audience par le Premier ministre
Tertius ZONGO (Premier ministre) « La liberté de la presse est essentielle, voire vitale, pour la démocratie ». Le Pays N° 3893 du 19 juin 2007
P.3 Ici, le Premier ministre est catégorique. Il est partisan de la doctrine libérale de l’information. Et sa déclaration sous- tend qu’il ne saurait y avoir de démocratie sans liberté de la presse. Seulement il n’énonce rien qui aille dans le sens d’une garantie de cette liberté de la presse.




Conclusion

Les déclarations répertoriées révèlent, à première vue, des perceptions diversifiées du rôle de la presse. Le contenu des publications est tantôt bien apprécié par les acteurs de la vie politique quand, bien entendu, leurs intérêts y sont bien défendus, quand leur image y est bien soignée, tantôt pris à partie par eux lorsque la presse ne répond pas à leurs besoins du moment. De ce point de vue, biens des idées exprimées laissent entrevoir des velléités de contrôle de l’information, du statut des entreprises et des hommes qui les animent.

Cependant, les déclarations laissent percevoir un fait : tous, quel que soit leur bord politique, se rejoignent sur une même aspiration : la mise en œuvre et l’application d’une politique de l’information s’inspirant de la doctrine libérale, et parfois de celle du droit à l’information.
A ce stade de nos observations, nous pourrions dire que la perception de la gestion de l’information distillée dans la presse par les hommes politiques dessine une politique au carrefour des trois grandes doctrines qui régissent l’information dans le monde : la doctrine autoritaire, la doctrine libérale et la doctrine de la responsabilité sociale ou du droit à l’information.